Huitième génération


Denis Carrier © 2020


(in english)


ARTHUR CARRIER 1894-1973 MARIA LEBLANC 1894-1927


Albert

Paul

Berthe

Gérard

Thérèse

Gisèle

Henri-Louis

Darveni

Origène
(photos: collection Denis Carrier)


Arthur CARRIER et Maria LEBLANC

 Arthur Carrier était né le 1er mars 1894 à Saint-Frédéric dans le comté de Beauce. 1 Il avait été baptisé le même jour par l'abbé A. Vézina. Le parrain avait été Thomas Coté et la marraine Albertine Carrier. Il perd sa mère (Odile Boulet) en bas âge. Après le décès de sa mère, il est adopté par sa demi-soeur et marraine Albertine et son mari Onézime Francoeur.

 Le lundi 24 juin 1912, il épouse en première noce Maria Leblanc fille de François Leblanc à Saint-Hubert de Audet. 2 Le prêtre officiant est l'abbé H. Fraser et les témoins ou "père" de chacune des parties sont Onézime Francoeur et Georges Leblanc. Arthur et Maria ont tous les deux 19 ans à un mois près. Les neuf descendants d'Arthur naîtront de ce premier mariage.

 Leur premier fils, Albert, naît le 7 juillet 1913 à Saint-Samuel du Lac Drolet. 3 Il épousera Yvonne Carrier le 9 juillet 19334 fille de Henri Carrier et de Clara Gauthier de Zenon Park en Saskatchewan. Plus tard, Albert et Yvonne iront résider à Saint-Boniface où ils passeront la plus grande partie de leur vie. Albert sera menuisier-charpentier.5 Albert Carrier est dècèdè le 20 fèvrier 1997 et inhumè le 25 a Notre-Dame de Lorette au Manitoba.

Enfants d'Albert Carrier et Yvonne Carrier:

1- Lucien Carrier qui épousera Georgette Babineau fille de George Babineau et Alphonsine Dupéré le 16 mai 1956 à Macamic, province de Québec.6

Les enfants de Lucien Carrier et Georgette Babineau:

2- Jacqueline Carrier qui épousera Édouard Yves Brunel le 20 mars 1971 en la paroisse du Précieux-Sang à Saint-Boniface au Manitoba.7

Arthur va ensuite résider à plusieurs endroits différents. Ainsi il va entre 1912 et 1914 de Saint-Hubert (Audet) à Saint-Samuel où Paul est baptisé le 8 juillet 1914.8

Paul Carrier épousera Laurence Goyette le samedi 5 septembre 1936 à Zenon Park en Saskatchewan.9 Laurence Goyette, baptisée le 30 novembre 1913 à Zenon Park est la fille de Edgard Goyette et Hélène Foucher de Dunkan, Colombie Britannique. Paul et Laurence résideront à Bellsite (Manitoba).

Ils habiteront encore ce dernier endroit au décès de Paul survenu le 1er juillet 1982 à Winnipeg. Paul décédera du cancer des poumons. La cigarette et les insecticides auront raison de sa constitution robuste. Il sera inhumé dans le cimetière de Bellsite le 6 juillet 1982 par le curé de St-Colomban de Swan River au Manitoba.10

Enfants :

Rita, Robert (fils adoptif), Irène.

 En 1916, Arthur Carrier et Maria Leblanc ont une première fille qu'ils appellent Berthe. 11 Elle épousera Alcide Parent le 3 juillet 1935 à St-Honoré de Shenley.12 Alcide et Berthe, après avoir été cultivateurs dans les Prairies, iront résider à Vancouver (New Westminster) en Colombie-Britannique. Dernière adresse connue : 1010, Alderson Avenue, Maillardville, B.C.

 Enfants :

Ghislaine (Madame Laurent Pilon), Monique.

 Revenus à Saint-Hubert (Audet) dans le comté de Frontenac, Arthur et Maria ont un autre fils. Le 2 septembre 1917, naît dans le rang sept, Gérard13 qui épousera Julienne Boucher14 le 8 mai 1940 à Sainte-Germaine-Boulé dans le comté d'Abitibi-Ouest au Québec.

  Enfants :

Pauline (Madame Robert Rossignol), Jean-Guy, Denis, François.

 En 1918, Arthur Carrier loue la maison d'Aimé Grondin ce qui force la jeune famille à déménager trois rangs (6 milles) plus loin, à l'ouest, dans Saint-Hubert de Spaulding. C'est là que le 17 mars 1920 naît Thérèse15 qui épousera Euchariste Bilodeau à St-Honoré de Shenley (Beauce) le 26 octobre 1938. Thérèse et Euchariste résideront d'abord à Shenley, puis après 1949, au 149, rue Napoléon à Lévis.

Enfants :

Ghislain, Jean-Guy, Jacqueline, Roch, Roger, Bertrand, Rachel, Lina.

 Durant la période 1919-1920, la famille Arthur Carrier déménage une fois encore. Elle va résider près de la rivière Chaudière, à 4 milles de Saint-Hubert (Audet). C'est pendant ce séjour qu'Arthur et Maria faillirent se noyer avec leurs enfants Albert, Paul, Berthe, Gérard et Thérèse16 Par un dimanche après-midi de printemps, ils décident d'aller rendre visite à la famille Jean Morin vivant sur l'autre rive de la Chaudière. Afin d'éviter le détour par le pont le plus proche, tous prennent place dans une embarcation. La fureur de la rivière sortie de son lit, comme elle le fait souvent au printemps, renverse la chaloupe. Tous se retrouvent dans l'eau glacée, à demi paralysé. Arthur réussit à s'agripper d'une main aux aulnes et à tenir sa femme de l'autre. Il est certain que ses enfants vont se noyer et Maria sent désespérément qu'elle ne pourra rien faire pour Thérèse qui n'est qu'un bébé. Heureusement, Poppie, le chien de la famille, était venu avec eux. C'est lui qui sauve chacun des enfants, en commençant par le bébé.17 Il les amène l'un après l'autre sur la terre ferme sans perdre de temps. La reconnaissance pour ce chien d'une quarantaine de livres sera telle qu'Arthur qui sait être dur pour les animaux,18 verra à ce que Poppie meurt de vieillesse.

 Gérard, qui a 3 ans lors de cet incident, gardera beaucoup d'amitié pour les animaux, et plus particulièrement pour les chiens, toute sa vie.

 En 1920, Arthur Carrier loue la maison de Monsieur Dostie où il va résider avec sa famille. à l'été 1921, nouveau déménagement. Cette fois, les Carrier vont tenir feu et lieu à Saint-Théophile. Arthur loue la maison des Pépin, dans le rang Saint-François. Il appelle ce rang le rang de crêpes, à cause de l'habitude qu'ont les habitants d'accrocher leurs poêles à frire à l'extérieur de leurs maisons. Le nom restera.

 Gisèle Carrier naît le 8 décembre 1921, à Saint-Théophile. Elle épousera en première noce, Gérard Bilodeau, frère d'Euchariste, le 12 juin 1941, à Saint-Honoré de Shenley.

  Enfants :

Gilles, Chantal

 Gisèle épousera en deuxième noce, Arthur Gaboury, le 31 août 1946, à Shenley, Gisèle et Arthur vivront plusieurs années à Saint-Étienne de Languedoc (Abitibi), puis retourneront "en bas", à Saint-Georges de Beauce. (206, 2e avenue, Saint-Georges est).

 Enfants :

François, Claire, Louise, Hélène, Michelle, Danielle, Pierre, Laura, Denise.

 Gérard, qui a 4 ans, va au-devant de son destin en suivant son père à Saint- Théophile. En effet, Siméon Boucher et Carmélite Fortin ont, depuis 1919, une fille Julienne, qui deviendra son épouse. Arthur travaille aux États-Unis à six ou sept milles plus au sud. Les douanes sont alors dix milles plus au nord qu'aujourd'hui.19 À l'automne de 1923, Maria donne un autre fils à Arthur. Ce fils est baptisé le 1er novembre à Saint-Théophile. 20 Henri-Louis épousera, vingt ans plus tard, le 4 mai 1944, Thérèse Castonguay qui est la fille de Joseph Castonguay et Marie-Liz Henley et qui avait été baptisée le 24 novembre 1927 à Zenon Par. Elle a donc 16 ans à son mariage et on la dit fort jolie avec cheveux auburn. Elle décédera le 28 septembre 1995 dans la région rive-sud de Montréal au Québec.

 Enfants :

Marthe (Madame Jean-Guy Fortier), Jean-Luc (qui épousera Judith Beauregard le 25 mai 1974, en la paroisse de l'Assomption de St-Hyacinthe), Bertrand.

 Henri-Louis décédera de la sclérose en plaque après vingt ans de maladie, à Saint-Michel de Bellechasse, dans un centre d'accueil du pays de ses ancêtres. Il sera inhumé à Saint-Théophile, le 14 juin 1972.21 Thérèse Castonguay, aura d'autres enfants.

En 1924, encore un déménagement. Cette fois, Arthur Carrier opte pour l'achat de la terre et de la maison de Joseph Leclerc 22 à Saint-Hubert (Audet). C'est le retour à Saint-Hubert.

Maison Arthur-Carrier
Maison Arthur-Carrier

 En 1925, Maria et Arthur ont un garçon qu'ils appellent Darvini. Ce fils est baptisé le 18 avril 1925, à Saint-Hubert (Audet).23 Après la mort de Maria, Darvini sera adopté par Ovide Carrier, frère d'Arthur, et son épouse Marie-Mathilde 24 Lacasse de Stanstead. Il décèdera à cet endroit, le 24 août 1927, à l'âge de deux ans et quatre mois, d'avoir mangé du sable blanc provenant de la rivière et qui servait à "renchausser" la maison.25

Dans les années vingt, Arthur décide de voyager. Les salaires sont bons et il se permet de partir sans Maria pour trois semaines, visiter New York. Il retient, pendant tout ce temps, les services du taxi de Saint-Théophile et de son conducteur, Émile Côté.

 À l'automne de 1925, Arthur et Maria vont visiter François Leblanc, le père de celle-ci, qui habite Zenon Park depuis quatre ans environ.26 Arthur, qui habite Saint-Hubert (Audet), projette d'émigrer dans l'Ouest. Il y fera d'ailleurs un séjour en 1943. Le projet de migration ne se réalisera pas à cause de la maladie et du décès de Maria. Le retour de ce voyage a lieu le 10 octobre (1925) date mémorable, car à leur arrivée à la gare, Mégantic s'est parée de 15 pouces (40 cm.) de neige.

 À la fin de 1926, Maria, déjà atteinte de la tuberculose, donne naissance au dernier garçon. Ce neuvième enfant reçoit le prénom d'Origène 27 le 27 décembre. A l'âge de seulement six mois, il perd sa mère et est adopté par Arcadius Audet et son épouse Marie-Louise Pouliot. Origène épousera Claire Pinette à Saint-Élie d'Orford, le 18 août 1947.28 Claire, née aux Etats-Unis, près de la frontière, est la fille d'Oliva Pinette et de Rose Fournier. Claire et Origène Carrier habiteront surtout à Rock Forest près de Sherbrooke.

  Enfants :

Carol, qui épousera Ginette Sanschagrin, le 6 septembre 1969, à Saint-Denis de Brampton.

 Pierre, qui épousera Ginette Thibeault, le 15 juin 1973, à Saint- Élie d'Orford.

 O'neil.

 Le 9 juillet 1927, Maria Leblanc, épouse d'Arthur Carrier, décède de la tuberculose à l'âge de 33 ans et 6 mois. 29 Elle est inhumée à Saint- Hubert-de-Spaulding (Audet), laissant neuf enfants en bas âge sans mère.

Le destin semble vraiment s'acharner sur le jeune veuf. Deux incidents viennent s'ajouter à la perte de son épouse, et ceci, avant même l'enterrement. Arthur s'attend à beaucoup de visite au corps et la parenté venant de loin,30 il aura besoin de beaucoup de nourriture. Comme il est fier et veut bien les recevoir, il décide d'aller chasser le chevreuil de l'autre côté de la rivière, en canot, pour atteindre une zone inhabitée. Il s'y rend donc la nuit avec une lampe de poche et, à la manière d'un braconnier, attend peu pour tirer son gibier. C'est alors qu'il voit un cheval s'écrouler devant lui. Erreur fatale : un colon de la paroisse qui avait reçu une terre de support par-là, y avait apporé son cheval pour l'été. La pauvre cheval est gravement blessé à une patte ; Arthur doit l'achever, mais comme la consommation de la viande chevaline ne fait pas partie des moeurs, la perte est totale.

 Arthur Carrier se rend alors voir le propriétaire du cheval qui lui fait payer cinquante dollars. Il se rend également remettre son fusil au garde-chasse en disant que l'arme lui a causé assez d'ennuis et qu'il est content de s'en débarrasser.

 Se disant que même s'il n'a pas de nourriture pour ses invités, il doit au moins avoir un décor convenable pour l'exposition du corps ; il se rend chez son voisin emprunter son cheval et une voiture afin d'aller se procurer des cierges, comme le veut la coutume. Son achat fait, il remet le cap sur la maison située environ trois milles et demi (5 km) du village. Sur le chemin du retour, une ménoire 31 se décroche d'un côté de la voiture, entraînant celle-ci dans toutes les directions. Le cheval prend le mors aux dents et Arthur, sautant sans trop de mal, voit disparaître l'attelage à bride abattue et les cierges réduits en miettes. Le cheval échappé se rend par lui-même chez son maître, où tout le monde s'inquiète. Arthur se serait-il tué dans la course folle ? On part à sa recherche, les plus âgés de ses enfants (Albert et Paul) en tête. On le retrouve légèrement égratigné. À la suite du décès de Maria, Arthur Carrier revend la terre et la maison qu'il avait achetée en 1924 de Joseph Lacroix. 32Il retourne à son métier de bûcheron et reprend goût à "jeunesser". Il a 30 ans.


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Arthur Carrier chasseur (photo: Denis Carrier) Arthur Carrier bucheron (photo: Denis Carrier)

Le 17 juin 1930, Arthur Carrier épouse en deuxième noce, Angéline Fortin. Ce deuxième mariage est d'abord difficile. La nouvelle épouse n'accepte pas que les enfants issus du premier mariage viennent habiter avec eux. Arthur choisit de bâtir un "shack" en bois rond au milieu de la terre qu'il a, près du village de Saint-Théophile. C'est Thérèse qui, malgré son jeune âge, joue le rôle de mère pour les plus jeunes, tandis que les plus âgés dont Gérard, font de nombreux séjours en foyers nourriciers. Albert et Paul, bien avant leur majorité, partent pour l'Ouest canadien. Gérard, pour sa part, choisira l'Abitibi. C'est ainsi que les enfants d'Arthur Carrier se disperseront par tout le Canada.

 Au printemps 1935, Arthur "monte" en Abitibi avec l'intention de se procurer une terre non défrichée au rang 233 dans la paroisse de Sainte-Germaine-Boulé.34 La terre qu'il convoite sera vendue à M. Donat Drouin qui l'obtiendra de son ancien propriétaire pour 175,00$. Arthur Carrier retourne à Saint-Théophile.

 En 1943, on le retrouve temporairement à Zenon Park en Saskatchewan. Il retourne ensuite dans la Beauce.

 Arthur Carrier redevient veuf avant de nous quitter lui-même en 1973, à l'age de 79 ans. Il décède à Saint-Georges-de-Beauce du cancer des voies respiratoires et est inhumé le 18 juillet à Saint-Théophile.

 Il fumait la pipe et aimait épater ses amis en avalant de l'eau d'érable bouillante. Lorsqu'il allumait sa pipe, il frottait l'allumette sous sa chaise, se croisait la jambe droite d'un coup sec et continuait à causer sans utiliser son allumette qui se consumait entre ses doigts. C'était un trait particulier chez lui.

 Il "tombait dans un mal". 35 Il s'était déformé les jointures de la main droite dans une bataille contre deux jeunes chevreuils qu'il chassait et que s'étaient retournés contre lui. Il les assommait de son poing droit, tandis que de l'autre main, il tentait de détacher son couteau qu'il portait attaché dans le dos à sa ceinture. Le port des raquettes nuisait aussi à sa défense.

 Pour se garder en santé, il se donnait une "suerie" de temps en temps. Cette pratique curative consistait à remplir un "bâleur" à linge36 de balle de foin37 que l'on immergeait d'eau bouillante. Il fallait ensuite s'asseoir sur le tout, en ayant son de se couvrir par- dessus la tête de plusieurs couvertures de laine. La transpiration était garantie.

 


1 Extrait du registre de baptêmes de la paroisse Saint-Frédéric pour l'année 1894. 
2 Certificat de mariage extrait du registre des mariages de la paroisse Saint-Hubert de Audet pour l'année 1912. 
3 Extrait du registre des baptêmes de St Samuel du Lac Drolet. 
4 Sans lien connu de parenté. Date du mariage : le 9 juillet 1933. 
5 Dernière adresse connue : Casier postal 344, Lorette, Manitoba. 
6 Extrait du registre des mariages de la paroisse Saint-Jean l'évangéliste de Macamic pour l'année 1956. 
7 Extrait du registre des mariages de la paroisse catholique du Précieux-Sang de Norwood (St-Boniface) Manitoba pour 1971. 
8 D'après Gérard. 
9 Extrait du registre de la paroisse Notre-Dame-de-la-Nativité de Zenon Park pour l'année 1936 
10 Extrait du registre de la paroisse St-Columba de Swan River pour l'année 1982. 
11 Marie-Madeleine-Berthe ; son père l'appellera Bertha. 
12 Eloi-Gérard TALBOT, Généalogie des familles originaire des comtés de Beauce- Dorchester-Frontenac, 1971, vol.2, p. 272. 
13 Joseph-Alfred-Gérard, extrait du registre des baptêmes pour l'année 1917, Saint-Hubert de Spaulding (Audet). 
14 Marie-Blanche-Julienne-Cécilia. 
15 Extrait du registre des baptêmes de la paroisse Saint-Hubert (Audet) pour l'annèe 1920. 
16 Raconté par Gérard Carrier, le dimanche 20 novembre 1977. 
17 Les registres de Saint-Hubert (Audet) mentionnent un fils nouveau-né décédé par noyade, le 21 janvier 1921. "Anonyme Carrier, (sexe masculin), fils d'Arthur Carrier et de Maria Leblanc, est né à Audet, P.Q., Canada, le treize janvier mil neuf cent vingt-et-un". La naissance et la noyade ont très bien pu avoir la même journée, car, si l'on se réfère à Thérèse, elle est née et fut baptisée le même jour, (17 mars 1920). 
18 Par exemple, cet ours qu'il avait pris et qu'il battait, ou la façon dont il avait habitué un cheval trop prompt à partir, en l'attelant à une charge démesurée et en le frappant. 
19 D'après la narration faite par Gérard, le 1er janvier 1978. 
20 Extrait du registre des baptêmes de la paroisse St-Théophile pour 1923. 
21 Extrait du registre de la paroisse Saint-Théophile, pour l'année 1971. 
22 Frère de Mignon Leclerc. La photo de Maria Leblanc vue de profil devant une maison avec deux enfants (Gerard et Berthe) dans l'encadrure est prise devant cette maison. C'est dans cette maison qu'elle décédera en 1927. 
23 Extrait du registre de Saint-Hubert de Audet pour 1925 
24 Porte le prénom Marie. 
25 Pratique qui consiste à ajouter du sable contre la fondation d'une maison pour rendre le sous-sol plus chaud et donner une pente qui facilite l'écoulement de l'eau. 
26 Ce récit a été narré par leur fils Gérard. 
27 Extrait du registre des baptêmes de la paroisse Saint-Hubert (Audet) pour l'année 1926. 
28 Extrait du registre des mariages de la paroisse Saint-Élie d'Orford, comté de Sherbrooke, pour l'année 1947. 
29 Extrait du registre des sépultures de Saint-Hubert (Audet), pour l'année 1927. 
30 Le père de Maria et plusieurs autres Leblanc viennent de l'ouest du Canada. 
31 Prononcé "mémoére", c'est-à-dire, brancard ou l'une des prolonges, entre lesquelles on attelle le cheval. 
32 Son fils, Solime Lacroix, habitera dans le rang 10 et 1 de Saint-Laurent de Gallichan à deux milles (3,2 km) à l'est de Gérard Carrier, Fils d'Arthur. 
33 Les "rangs" ou routes rurales portent le numéro pair, bien que les terres situées au nord de ceux-ci soient dans le rang portant un numéro impair (ici no. 3). 
34 Variation Sainte-Germaine de Palmarolle. Sainte-Germaine a été choisi par que plusieurs pionniers venaient de Sainte-Germaine-de-Dorchester. 
35 Probablement de l'épilepsie. 
36 De l'anglais "boiler". Réservoir long et étroit fait de tôle. 
37 Partie fine du foin se retrouvant surtout à la base de la tasserie. 


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